Les Gatteniens
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Les Gatteniens sont des descendants de l’Empire d’Asten. Du moins, s’ils sont porteurs de la culture de l’Empire déchu, ils n’en conservent que la meilleure part. Ils se sont particulièrement bien adapté à la vie aodissienne, attendu qu’il n’y a pas une énorme différence entre leur culture et celle fondée par les Aodis. De leur point de vue, Aodissia est un peu leur héritage… Oui, ils ont cette propension à penser que leur culture est un modèle.
Origine
L’Empire d’Asten a duré des siècles sur Alméra avant d’entrer en conflit avec les Dudins pour des questions démographiques et territoriales. Mais il y a eu un « avant » Empire d’Asten qui s’est en fait structuré en tant qu’Empire sur la base d’une dynastie royale appelée Asten, dynastie qui a succédée à la précédente, la dynastie Gatten. En fait, d’un point de vue purement culturel, l’Empire d’Asten n’est pas une nouvelle culture, mais l’évolution d’une plus ancienne. Sous la dynastie Asten, la surface d’Alméra a été conquise et pacifiée au deux tiers par les humains et la culture d’Astendar s’est ainsi imposée. Bien sûr, il y a eu des exceptions dont plusieurs cultures comme les Piquecielins, les Doskaaldii ou les Dredanii ont préservé, peu ou prou, leurs croyances initiales, et d’autres qui se sont nées de l’Empire, comme les Bordurins, les Issaliens et les Rougemériens. Toutefois, ces exceptions ont longtemps représentées une minorité, surtout quand elles côtoyaient l’Empire.
Sur le fond, Asten n’a rien inventé de différent par rapport à Gatten. Le dernier né de la dynastie Gatten n’avait pas d’héritier légitime. Il était prêt à favoriser l’accession d’un bâtard sur le trône, ce que ses opposants politique refusèrent catégoriquement. Cette petite intrigue de cour permit à Silistan Asten de prendre l’ascendant et de réunir suffisamment de partisans pour empêcher Korik Gatten le bâtard né Adad, de monter sur le trône. Le royaume Gattendar était suffisamment étendu pour représenter un enjeu colossal, et pour asseoir définitivement son projet, Silistan Asten a fait commettre quelques assassinats pour déstabiliser complètement la famille royale. La prise de pouvoir se déroula sans plus d’effusion, car pour le bien du royaume, Radurik Gatten, le dernier roi de sa dynastie, abdiqua en faveur d’Asten. Les Gatteniens véhiculent toutefois l’idée que la situation politique a été créée de toute pièce : morts suspectes de tous les héritiers légitimes lors de la grossesse ou à la naissance, retournement des concubines royale contre Radurik pour protéger leurs enfants, etc.. Ils pensent donc que l’Empire d’Asten n’était pas légitime.
Ce n’est toutefois pas un héritier de la famille qui a dispensé cette idée. Elle a été jalousement préservée au fil des âges par les partisans les plus fidèles de Gatten qui, s’ils acceptèrent de se ranger derrière Silistan Asten et de lui prêter allégeance, conservèrent génération après génération, des siècles durant, le secret de cette rancune familiale. Il apparut très vite, lors de l’expansion de l’Empire, que la politique de Silistan, reprise par ses enfants et les enfants de ses enfants, apporta beaucoup de bien au royaume qui se décréta Empire seulement 15 ans après la nomination de Silastan et ses premières conquêtes.
L’Empire survécut tant à sa politique qu’à ses ennemis dont les plus farouche furent, à la moitié de son existence, les féroces Darkiliens. Finalement, l’idée de la dynastie d’Asten fut si longtemps et si efficacement préservée que l’influence gattenienne ne resta guère qu’un vague courant de pensée. Il resurgit à l’époque de la guerre du sous-sol. Il se trouvait que l’un des gouverneurs coloniaux qui fomenta la révolte des colonies avait été éduqué dans le courant de pensée gattenien. Il avait vu dans la situation l’opportunité de défendre les idéaux gatteniens. Bien sûr, ce n’est pas ouvertement et sous ce prétexte que la révolte s’est construite, mais l’idéologie gattenienne y a contribué.
La révolte fut matée et les quelques dissidents qui parvinrent à s’enfuir et à se rendre auprès des Dudins vécurent en marge de leur société comme des lépreux et pas sûr d’être tout à fait libres. La guerre contre Asten tourna au désavantage de l’Empire, les Dudins et les Elfins repoussant les impériaux jusqu’à Astendar et laissant dans leurs sillages nombre de civils épouvantés par ce qu’ils venaient de vivre et tentant de simplement cultiver leurs terres et d’élever leurs bêtes pour survivre. finalement, Astendar fut détruite par le cataclysme qu’on lui connaît, finissant de décapiter l’Empire. Les Dudins rejetèrent leurs hôtes gatteniens et bretanis avant de fermer leurs frontières.
Les Gatteniens convaincus se portèrent au secours des restes de l’Empire menacés de différents maux. À cette même époque, les Disciples d’Aod parcouraient Alméra et dispensaient sa bonne parole ou sa juste colère selon les cas. Les Gatteniens, les reconnaissant comme des dieux, se montrèrent humble envers les Disciples qui leur permirent d’œuvrer à la réunification des peuples survivants, leur conseillant de migrer vers la région d’Astareth. Ce qu’ils firent. C’est sous leur impulsion que les fondation d’Aodissia furent jetée. La structure du Royaume d’Aodissia et le nom même de « royaume » est une sorte de réminiscence du passé pré-impérial. L’organisation du Royaume Gattendar qui existait à l’époque servit effectivement de modèle à la création d’une nouvelle culture basée sur la reconnaissance et la domination d’Aod.
Mais tandis que les Gatteniens forgeaient les bases d’Aodissia, ils s’attendaient à ce qu’un élu soit désigné pour prendre le trône et ainsi créer une nouvelle dynastie. Lorsque les Aodis, envoyés par leurs pères, prirent les choses en main, il ne convainquirent pas la totalité des Gatteniens. Même si les conditions se prêtaient à ce que les Aodis impose leur modèle oligarchique, entraînant dans leur sillage la grande majorité des habitants d’Astareth à l’époque, les puristes Gatteniens n’admirent pas qu’un véritable roi ne soit pas désigné et qu’une dynastie divine soit créé. Leur conviction se renforça avec le temps alors qu’ils découvrirent l’extrême longévité, voire l’immortalité des Aodis, qui allait casser la dynamique de la succession. Cela acheva de séparer leur mouvement de celui des Aodissiens qu’ils avaient contribué à créer.
L’opposition des Gatteniens repose davantage sur la différence de vision du fondement politique que sur le reste. Comme aux premiers temps de l’Empire d’Asten, la conviction des Gatteniens est surtout idéologique, car ils ont toujours accepté la croyance en un dieu fédérateur guidant la vie du commun au travers de son élu et les Aodis ne peuvent moins représenter le divin que n’importe quel Humain qui en serait digne. Ce qui les gêne en somme est que les choses ne soient pas telles qu’ils le voudraient. Mais contrairement à l’époque où les Gatteniens profitèrent du contexte politique des colonies d’Asten pour fomenter une révolte, ils n’ont aucune bonne raison de s’élever contre le régime aodissien, comme aux premiers temps de l’Empire où tout allait bien.
Religion
Le dogme principal des Gatteniens fait du Roi un envoyé des dieux (dieux d’un panthéon oublié mais très largement reconnu aux travers des Disciples d’Aod). Selon leurs croyances, la chute d’Asten était inévitable car non consentie par le divin. Toutefois, la situation actuelle est pour eux plus troublantes encore. Car il n’y a plus de Roi, mais des enfants des Disciples d’Aod au pouvoir. Lorsque les Gatteniens acceptèrent de reconnaître l’ascendance divine des Aodis, ils acceptèrent leur domination, mais beaucoup restèrent avec l’idée que les Aodis, même si très sage et apparemment assez puissants et intelligents pour faire prospérer le royaume nouvellement fondé, n’avait pas la même légitimité qu’un seul élu de droit divin.
Les Gatteniens ont fini par mettre un nom sur la divinité qui assurait la domination de la dynastie Gatten. Pour eux, il s’agissait d’Aod. De fait, ils se sont principalement tourné vers ce culte et l’Eglise d’Aod. Bien que celle-ci soit gérée comme une institution par les Aodis, elle occupe toujours une place importante dans leur foi et leur cœur. Finalement, nombre de Gatteniens sont devenus des fidèles de l’Eglise et officient en tant que prêtres, une fonction qui ne s’oppose en rien à leurs convictions politiques bien au contraire.
Les Gatteniens sont éduqués avec l’espoir de trouver un jour le digne élu d’Aod qui prendra la direction du royaume et la destinée des Humains en main. Entrer dans l’Eglise est donc une voie assez naturelle. La prédisposition des Gatteniens pour la magie divine est d’ailleurs légendaires, les exceptions étant plutôt ceux qui ne trouvent pas en eux cette connexion avec le divin. D’une manière générale, ils sont très dévots, même s’ils n’exercent pas toujours dans l’Eglise même. Mais depuis toujours, les Gatteniens voient tout un pan de leur culture ignorée à cause de l’absence de ce personnage clé. S’ils s’efforcent de donner à la société la forme qui satisfera le futur élu, ils n’ont aucune idée de la façon dont ce dernier, s’il se manifeste un jour, choisira de reconnaître le travail de ses fidèles. Les Grandes Familles gatteniennes rivalisent donc de volonté et d’ingéniosité pour rester dans les meilleures dispositions vis-à-vis du pouvoir et de la société pour briller aux yeux d’un personnage hypothétique.
Dans l’attente de l’élu, quelques Gatteniens se sont plus ou moins convaincus que l’attention et l’appréciation des Aodis valaient celle du futur élu. Cette perception n’est pas du goût de tous et un conflit idéologique est né entre Gatteniens dit « évolutionnistes » et Gatteniens « conservateurs », les seconds étant en majorité écrasante. Ce conflit reste purement intellectuel et n’a aucune incidence sur les relations entre Gatteniens, même si les évolutionnistes font l’objet de nombreux quolibets de la part des conservateurs. D’une manière générale, les évolutionnistes se sont sensiblement rapprochés des Aodis, appréciant leur présence, et cherchant par tous les moyens à les satisfaire, là où les conservateurs s’efforcent au contraire de préserver l’image d’une gestion et d’un dogme en parfaite corrélation avec leur passé.
Us et coutume
De part leur milieu social, les Gatteniens ne font rien comme tout le monde. S’ils vivent comme des Aodissiens, ce sont des sangs-bleu, des nobles. Ils ont les moyens d’offrir aux leurs la possibilité de ne pas pratiquer un métier du peuple (quand ils ne les obligent pas à être de parfaits courtisans). Cela étant, les Gatteniens sont loin d’être oisifs à part quelques rares individus. Compte-tenu de la diversité des cultures d’Aodissia, de la nature des Aodis et des relations avec les lointaines races des Dudins et des Elfins, les Gatteniens se posent là comme les gestionnaires et les politiciens qui manquent au Royaume. Dans les faits, n’importe qui d’assez bien éduqué et cultivé pourrait accomplir les différentes missions qu’ils réalisent, mais ils les ont tout simplement accaparé en créant les bases du royaume actuel, si bien qu’il est toujours plus difficile à un citoyen aodissien ou de n’importe quelle autre culture d’occuper le rang et la fonction qu’un Gattenien occupe.
Le modèle familiale des Gatteniens est patriarcal. Dans leur milieu social, les Gatteniens forgent des alliances familiales par les liens du mariage consolidés par la naissance d’un héritier du sang. Les mariages sont presque toujours arrangés, et les enfants sont protégés et éduqués loin des difficultés de la vie du commun. Il n’est pas une famille, même celle des rangs les plus inférieurs qui ne puisse bénéficier des services d’une famille alliée spécialisée dans l’éducation, faisant bénéficier à ses rejetons d’un enseignement privé bien plus abouti que ce que la Guilde du Savoir professe gratuitement dans les villes et les campagnes.
Les enfants reçoivent, outre une éducation standard, nombre d’enseignements plus riches sur leur futur rôle dans la société, le commerce, la politique, la généalogie familiale, une formation militaire pour les garçons (les femmes n’en sont pas absolument exclue, mais seule les plus fortes de caractères peuvent passer la barrière des préjugés sexistes de cette culture), travaux d’intérieur pour les filles (les garçons ne s’y risquent même pas), ainsi qu’une formation théologique très poussée. À 13 ans, ils sont en considéré comme adulte mais sans responsabilité (c’est à dire qu’ils peuvent normalement mener des occupations professionnelle mais ils sont toujours sous la responsabilité de leurs parents).
L’émancipation survient à l’âge de 20 ans, où, déjà fort d’une expérience professionnelle, les plus hardis créent leur propre métier, et où les autres se contentent de prendre un poste proposé par la Famille. Ils sont dans tous les cas responsables et adultes et ne rendent plus de compte à leurs parents mais au Patriarche. Jusqu’à leur dernier souffle, les Gatteniens mâles sont susceptibles de devenir Patriarche. La succession s’opèrent toujours dans le cadre familiale par la désignation d’un porteur du nom suffisamment digne de confiance pour mener les affaires de la famille. Les femmes, quant à elles, sont généralement les gestionnaires du foyer et les chargées de l’éducation des enfants et peu d’entre elles peuvent s’affranchir de ce schéma patriarcal pour mener une existence plus active.
La culture gattenienne est très proche de la culture aodissienne. Ils sont finalement des aodissiens avec une croyance légèrement différente sur le rôle d’un dirigeant tant en terme religieux que politique. Mais les Gatteniens sont aussi en majorité des nobles. Leurs familles ont traversé les siècles et ils ont conservés leurs noms et ont veillé à maintenir leurs privilèges et leur éducation. Là où les efforts des Aodis ont nivelé les classes sociales et donné de l’importance à n’importe quel corps de métier, les Gatteniens sont restés de purs aristocrates.
Les Gatteniens sont donc en majeure partie des aristocrates. Les grandes familles gatteniennes dont les noms ont perduré au travers des siècles étaient membres de la cour de Gattendar puis d’Asten. Structurée par ordre d’importance, les Grandes Maisons disposent de maisons-liges qui elles-mêmes entretiennent des relations similaires avec des maisons de rang inférieure, le tout formant une hiérarchie très fermée de familles qui mesurent leur puissance grâce à leurs influences. Unies face à l’adversité, les familles gatteniennes sont rivales face à l’exercice du pouvoir. Même si depuis l’avènement du Royaume d’Aodissia et la prise de pouvoir du Grand Concil sur les terres d’Astareth, l’exercice du pouvoir en tant que tel ne leur échoie pas, les Gatteniens se placent au mieux de leurs influences dans les hautes sphères de gestion du pays. Qu’ils soient décideurs dans les Guildes ou les institutions, Chevalier de Haut Rang, Archimage, Grand Prêtre, diplomate ou homme d’affaire, le Gattenien est forcément bien placé.
Il ne reste que 7 Grandes Familles gatteniennes originaires de la période dynastique de Gatten. Les 7 résident principalement à la capitale du Royaume, Aodissia, et ont la main mise sur la plupart des activités de gestion. Ces familles sont très étendues et comptes plusieurs dizaines de membres. Le principal porteur du nom est le Patriarche, et il dirige la famille. Il peut donner des directives pour placer les siens à des postes clés du royaume et en fonction de son influence. Le Patriarche donne son aval pour tous les mariages et a en charge de garantir que la famille poursuivra son existence au travers du plus grand nombre de branches généalogiques possibles. Les familles gatteniennes auraient depuis longtemps succombé à la consanguinité si elles n’avaient introduit régulièrement du sang neuf dans sa lignée. La méthode des Gatteniens à ce propos est donc pratiquement toujours la même. On introduit des filles de bonnes familles (bourgeoise la plupart du temps) dans les familles gatteniennes en échange d’une dot ou d’un arrangement plus durable. Parfois, ces familles sanguines sont introduite dans le cercle gattenien (surtout si elles adoptent le dogme gattenien et dispose de quelques influences dans un domaine politique, commercial ou social), parfois elles sont rejetées. Les Gatteniens prennent toutefois soin de garder l’adhésion complète des enfants à leur cause (surtout les mâles).
Le Patriarche n’est pas nécessairement le plus vieux même si, de coutume, il est admis que les plus anciens sont les plus sages. Mais pour la pérennité des décisions, il est souvent préférable de confier les rênes de la famille à un Patriarche d’âge mur qui pourra ainsi la conduire pendant au moins une vingtaine d’année sinon plus. La recherche du successeur se fait donc très tôt et est couchée sur testament pour s’assurer qu’un décès accidentel ou imprévu ne viennent pas contrecarrer l’intention première.
Les grandes familles gatteniennes se partagent les plus grandes institutions et les plus grands marchés d’Aodissia depuis la fondation du royaume. Mais les corps de métier sont finalement assez bien répartis pour que les influences diverses de chacune ne soit pas honteusement supérieures à celle des autres. Si ce n’est que, dans ce schéma, les familles majeures ont une prédilection pour un domaine en particulier. En dehors de l’Eglise d’Aod, et les Chevaliers du Destin où s’investissent grand nombre de Gatteniens, ils exercent dans les principales Guildes de la Fédaration. Seul l’Académie d’Otaren fait véritablement office d’exception, les Gatteniens n’ayant que rarement des prédispositions pour l’art des arcanes et peu d’intérêts tant politiques que dogmatiques à les pratiquer. Les 7 familles gatteniennes majeures sont les suivantes :
- Ahmès : Akhéros Ahmès et sa famille sont assez peu conventionnel chez les Gatteniens. Bien que propriétaires de nombreux biens immobiliers d’Aodissia et prodiguant l’enseignement de leurs enfants dans les villes, les Ahmès opèrent le plus souvent en dehors des villes, à partir de petite place-forte dont ils sont propriétaire. Non seulement ils sont impliqués au plus haut niveau dans la gestion de la Guilde des Chasseurs, mais ils sont également très proche de cette activité, la pratiquant en tant que loisir. Les Ahmès et ses familles-liges sont surnommés les Seigneurs des Terres. Ils exercent un fort contrôle sur les activités en relation avec la chasse mais aident également à la surveillance du territoire. Il est de tradition, chez les Ahmès, d’être éduqué à l’art de la chasse dès son plus jeune âge. C’est toutefois la famille gattenienne majeure la moins influente en Aodis.
- Amasis : cette famille est celle qui regroupe le plus de prêtres dans l’église d’Aod. Destos Amasis, le favori et fils du Patriarche Hamond Amasis est même le Grand Prêtre de l’Eglise d’Aod à Aodissia. Il y joue un rôle prépondérant de le recrutement des prêtres ce qui favorise l’accession aux professions de l’église, pour lesquelles la prêtrise est un cap obligatoire.
- Emheb : Amenhotep Emheb XIX, 19ième membre de la lignée à porter ce nom qui est, selon leur histoire, le fondateur de la famille est aujourd’hui le Patriarche Emheb. Son deuxième fils Imhotep Emheb est le Ministre Agricole (ou tout simplement, le Ministre), premier titre à la tête de la Guilde des Fermiers après les Aodis Iluvia et Osmonde. Les Emheb ont la main mise sur une grande partie des activités de la Guilde des Fermiers. Ils comptent aussi dans leurs rang un grand nombre de Gatteniens évolutionnistes dont le Patriarche Emheb lui-même. À ce titre, leur entente avec les Aodis intervenant dans la gestion de la Guilde des Fermiers est très bonne.
- Daget : Même si Kefren Daget, aujourd’hui Patriarche de la famille Daget a été longtemps un Chevalier du Destin de renom très proche de Lurien, son nom n’est plus associé de façon aussi évidente à la chevalerie. D’autres Daget sont bien placés, notamment Eyrgath Daget commandant d’une des places fortes de Lurienis, ou le neveu de Kefren, Démedj Daget, commandant en chef du Mur de Lurien, la famille Daget s’est fait volé le rang de Haut-Prélat (chef des Chevaliers du Destin après Lurien) par un non Gattenien. La famille Daget reste néanmoins très attachée à le Chevalerie du Destin, disposant de nombreux postes de hauts rangs à leur nom direct.
- Douamoutef : Le Patriarche Alexandre Douamoutef est le Grand Administrateur de la Guilde des Métiers, suppléant à l’Aodis Siliane dans la direction de cette institution. Du haut de ses 35 ans, il est l’un des plus jeunes patriarches gatteniens et peut-être aussi l’un des plus influençables. Voilà des décennies que les Djer cherchent une alliance avec les Douamoutef dont les activités sont complémentaires et Alexandre n’a aujourd’hui que des filles et semble un peu frileux à désigner un patriarche d’une autre branche de sa famille très conservatrice. La plupart des autres familles majeures gatteniennes s’emploient à détourner Alexandre Douamoutef de toute idée d’alliance par le sang avec les Djer qui deviendrait alors non seulement la plus riche mais assurément la plus influente des familles gatteniennes de tout Aodissia.
- Djer : Apophis Djer, Patriarche de la famille Djer, est aussi le Premier Directeur de la Guilde des Marchands. Unanimement reconnue comme la famille majeure gattenienne la plus riche d’Aodis, elle est aussi la plus stricte et régulière en affaire. Les Djer sont les premiers à avoir instauré et industrialisé le service comme un produit commercial. L’idée a été reprise depuis, mais les Djer disposent clairement d’une longueur d’avance en terme d’innovation sur le sujet. La position des Djer leur assure d’être pratiquement toujours bien placées face à ses concurrents. On les accuse parfois de profiter de leur situation, ce qui est, selon les Aodis eux-même, absolument faux. Bien au contraire, la gestion des Djer dans la Guilde des Marchands est d’une fiabilité à toute épreuve. Le seul avantage dont ils se servent, c’est la connaissance presque complète de l’ensemble des pratiques commerciale d’Aodissia, et une richesse telle qu’ils peuvent en toute légalité écraser ou acheter la concurrence là où ça les arrange.
- Chabaka : La famille Chabaka a la majeure partie de ses entrée dans la Guilde des Pêcheurs avec une forte activité annexe sur le commerce fluvial. Obast Chabaka, l’aîné du Patriarche Aken Chabaka, est le Premier Marinier, dirigeant de la Guilde des Pêcheurs derrière Sockar et opère depuis Sockaris. Aken Chabaka dirige, quant à lui, la Compagnie du Fleuve, l’une des plus importantes compagnie de transport de passagers et de fret sur le fleuve Viveride. Historiquement, la mise en place des activité fluviale sur le Viveride et sur le Gorgebleue, ainsi que les activité de pêche sur la Mer du Ponant ont été confronté à une forte opposition des Oraorinii.