Les Aodissiens
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Dans les cultures d’aodissia, la plus importante est celle reconnue comme LA culture aodissienne centrale et elle s’appelle tout bonnement la culture aodissienne. Personne ne la désigne sous ce nom. C’est un peu la culture par défaut. Toutes les autres cultures comme les Chantepinistes, les Unakisii ou les Ariolins sont désignées par un nom qui leur correspond, alors que la culture aodissienne n’a d’autres origine que le nivelage culturel et un regroupement autour du culte d’Aod et des Aodis. Il arrive parfois que les membres des autres culture désignent une personne sous le vocable « d’aodissien », pour marquer sa différence propre. En fait, tous sont aodissiens du point de vue du gouvernement, mais du point de vue culturel cela s’avère plus compliqué.
Origine
Pour l’essentiel, la culture aodissienne est principalement citadine et s’articule autour du culte d’Aod en le considérant comme une institution. La culture aodissienne est née de l’évolution des mœurs depuis Uyadan et surtout la Levée des Morts. Cela n’est donc pas si vieux, et de ceux qui, les premiers, ont éduqué leurs enfants dans cette culture, certains sont encore en vie pour en parler. C’est une culture moderne qui nourrit un doute perpétuel sur la notion de divinité. Les Aodis sont trop présents, trop concrets et trop influents sur la société pour être vraiment considérés comme des demi-dieux. Si les rencontrer laisse une impression de puissance et conviction jamais vu ailleurs au sein de quelques races que ce soit, il n’en sont pas moins vivants. Leurs parents n’ont laissé aucune trace concrète de leurs origines supposées être antérieures à Uyadan outre ce qu’ils en ont eux-même raconté. De fait, il est difficile de concéder aux Aodis la nature ou l’ascendance divine qu’ils prétendent avoir. Assurément, ils disposent de pouvoir divins, mais, comme pour bon nombre des prêtres, acolytes et chevaliers du destin du territoire, cela n’a rien d’exceptionnel.
Cette remise en question n’a pourtant pas terni la bonne réputation des Aodis. Si beaucoup refusaient de leur accorder du crédit du fait de leur nature, leurs actions en revanche démontrent d’une dévotion et d’une efficacité sans pareille. Ils sont adulés non parce qu’ils sont d’origine divine, mais parce qu’ils ont fait du Royaume d’Aodissia ce qu’il est, un pays où la menace inquiétante des Morts arrive parfois à passer au second plan des préoccupations.
Religion
Les aodissiens considèrent que ceux qui disposent du don divin doivent le mettre à disposition du peuple. Pour faire face à la menace de l’Empire des Morts et gérer au mieux le pays, le nombre de prêtres et de chevaliers doit demeurer très important. De ce fait, le culte d’Aod est davantage vu comme une nécessité. Si l’Eglise d’Aod s’efforce de maintenir une cohésion dans le culte et les rites associés, chacun d’eux résulte d’une forme de culte de l’ancêtre pour la simple raison que les Disciples d’Aod sont les parents des Aodis et que ceux-ci ont insisté sur le fait qu’il ne fallait pas les révérer mais les respecter. Entre le discours des Aodis et la crainte superstitieuse inspirée par les Disciples d’Aod et Aod même qui ont réduit à néant l’Empire d’Asten et toute forme de pouvoir politique défendant ses idéaux, il existe un nombre important d’état d’esprit et même d’état d’âme conduisant au don divin.
Plus encore, la pratique de la religion d’Aod est devenue extrêmement ouverte et permissive du fait que les autres cultures apportent également, par des biais et des dogmes différents, le pouvoir de la magie divine. C’est ainsi que l’église d’Aod s’est faite rejoindre par divers membres des autres cultures, parfois parce qu’Aod y incarne chez eux une puissance équivalente et parfois même alors qu’Aod leur est parfaitement étranger en tant que divinité. Si ce mélange pluri-culturel fonctionne relativement bien au sein de la Chevalerie du Destin, elle est moins efficace et plus handicapante dans l’Eglise d’Aod qui peine à enseigner un dogme unique et ce même si celui-ci n’est pas très développé.
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Us et coutume
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